Olivier Tops est un artiste plasticien autodidacte, il fait tout lui même : photos, compositions digitales, impressions, peintures, vernis ‘magique’… Seules les impressions fine art sur aluminium sont sous-traitées. Il passe beaucoup de temps sur la recherche, de manière à réaliser ses songes – ou s’en approcher le plus possible – pour surprendre le voyeur et ainsi participer à faire avancer l’art contemporain.
« Chercher ne signifie rien en art. Ce qui compte, c’est trouver » Pablo Picasso
Olivier Tops est un globetrotteur mégevan et romain d’adoption. Ce fils et petit-fils de photographes, né en 1971 à Megève, est tombé dans l’image dès l’enfance. Il se distingue à la SEPR de Lyon par ses aptitudes, qui furent couronnées d’un 1er prix technologique et de deux prix d’excellence.
« Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur… » Henri Cartier-Bresson
Dans le même temps, Olivier est saisi par la beauté graphique de New York qu’il découvre, et qui va le pousser à évoluer vers un travail plus graphique. L’artiste protéiforme explore différents styles, la perspective, le pointillisme ou explore des techniques mixtes et tente de sublimer le géométriquement correct.
Son travail étant principalement sur toile, les pinceaux deviennent naturellement ses armes de prédilection. L’artiste se définissant comme ‘un barbouilleur’, ayant trop de respect pour les grands artistes de la discipline. Rouge, jaune et bleu s’inviteront désormais sur ses toiles – peignant certains détails à la main – afin d’en accentuer la puissance et offrir d’autres lectures possibles. Cela lui permet également de s’approcher du Pop Art, auquel il souhaite rendre hommage.
En 2010 l’artiste, attiré un temps par le photojournalisme dur, se distingue à nouveau en étant lauréat du concours SFR jeunes talents « La vérité par l’image ». Olivier a obtenu ce prix grâce à un reportage de 2008 sur les tibétains exilés au Népal et en Inde pendant les évènements du Tibet. Reportage au cours duquel il a pu photographier le Dalaï Lama à Dharamsala. Le jury était présidé par Marc Riboud, un grand photojournaliste de l’agence Magnum, auteur de la fameuse photo ‘la jeune fille à la fleur’, devenue un symbole de la non violence, et ‘le peintre de la Tour Eiffel’.
C’est également en 2010 qu’il quitte les galeries où il exposait, et son appartement devenu bien trop petit, pour ouvrir sa galerie à Megève : un lieu où il s’amusera à retravailler ses photos qui ne sont plus qu’un prétexte à la création. La photographie sort alors de son cadre limité et s’étale en triptyques et plus encore, jusqu’aux formats géants pouvant atteindre six mètres de large.
New-York, Paris, Londres, Rome et l’ile Maurice sont les lieux qui l’inspirent le plus, mais Megève n’est pas en reste, lui ayant déjà consacré plusieurs séries. En 2010 l’artiste redonne vie au fameux téléphérique rouge de Rochebrune : « la première, je l’ai faite pour moi. Cela faisait 10 ans que je ne voyais plus ‘mon téléphérique’ rouge et il me manquait ».
Cette pièce personnelle fut le point de départ d’une nouvelle série sur les remontées mécaniques de Megève. Dans un souci d’authenticité, Olivier a décidé de revisiter certains clichés vintage de son père, pour leur donner une deuxième vie et retrouver les couleurs d’origine des vielles cabines.
En 2011 l’Humain fait son retour, décliné en silhouettes de couleurs primaires. C’est aussi la naissance de l’Homme rouge, ce personnage qui marche à la découverte du monde entier, toujours dans un environnement graphique, qu’il soit urbain ou naturel. C’est la première série de pièces uniques proposées par l’artiste, ayant du mal à se séparer des « ses bébés ».
Tout au long de son parcours d’artiste Olivier a du s’exprimer dans les deux dimensions qui sont le cadre habituel des photographes et des peintres. Cet espace de travail devenait bien trop limité pour ses rêves de création.
« Je rêve mes peintures et je peint mes rêves » Vincent Van Gogh
En 2012 ça ne pouvait plus durer ; l’artiste a consacré beaucoup de temps à la recherche et à l’expérimentation pour élargir sa palette et inventer une nouvelle technique, une nouvelle approche. A l’automne, après une longue gestation, il est devenu le père du Nailshading : à mi chemin entre la sculpture et le tableau. Cette technique à base de milliers de clous et d’ombres est d’une grande douceur même si c’est à l’aide d’un marteau qu’il « dessine avec de l’ombre ». Cette troisième dimension était une corde de plus à son arc, il pouvait se contenter un temps avec toutes les techniques à sa disposition.
Le Smart Art quand à lui à été mis au point fin 2014 : une technique innovante, interactive, multimédia, ludique et informative. Par cette technique c’est une dimension cachée qu’il gagne, à l’intérieur des tableaux en codes QR. C’est à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette que l’on peut la découvrir.
Paradoxalement, le Smart Art fut crée pour réintroduire de l’humanisme et toucher plus particulièrement les jeunes générations. Mais quand Olivier prit conscience du vrai potentiel de cette technique, il décida de ne pas se limiter. Ce n’était plus une dimension cachée dans ses codes, mais un monde à découvrir derrière chacun des ses tableaux… Etant difficile d’expliquer une technique surprenante, rien ne vaut une démonstration dans son atelier.
L’artiste plastique travaille depuis fin 2016 sur le Textportrait, qu’il cherche à pousser dans ses retranchements. Des hommages à des personnages en « Pop Art augmenté » qui n’ont pas besoin de technologie pour délivrer leurs messages. C’est par des citations choisies, incrustées dans le personnage lui même, qu’il se dévoile par ses propres mot…
Olivier travaille uniquement les sujets ou personnages qu’il estime. En 2017, Olivier à reçu la visite du neveu de Sir Winston Churchill, qui est venu découvrir l’hommage en Smart Art qu’il avait consacré à ce grand homme.
Après avoir fait un hommage à Grace Kelly, l’artiste a offert l’exemplaire N°1 à S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Le Prince est venu en personne à Megève pour recevoir l’hommage consacré à sa mère. Le tableau se trouve désormais au Palais de Monaco.
LISTE DES EXPOSITIONS :
2018
Milan : Pavia Art Talent
Paris : Paris Art Shopping (Carrousel du Louvre)
La Baule : Concept Store Gallery
Megève : Le Palais (rétrospective sur 10 ans de création)
2017
Aix en Provence : Sm’Art Aix en Provence
Megève : Le Palais (rétrospective sur 10 ans de création)
2016
Rome (IT) : RAW (Roma art week) à TheSign Gallery
Megève : Musée de Megève (durant l’exposition sur Photo Tops Socquet)
2015
Chamonix : MB factory
Megève : Musée de Megève (durant l’exposition sur Photo Tops Socquet)
Ile Maurice (MU): 3A the Excellence of Art
2014
Montreux (CH): MAD (Montreux Art Gallery, salon d’art contemporain)
Ile Maurice (MU): 3A the Excellence of Art
2013
Megève : SIIAM2 (salon international d’architecture et décoration de montagne)
Maurice (MU): 3A the Excellence of Art
2012
Rome (IT) : K Studio K
2011
Rome (IT) : Grand hôtel de la Minerve
Rome (IT) : K Studio K
2010
Londres (UK) : Fullham exposition privée
Genève (CH) : Cité du Temps
Genève (CH) : Galerie cimaise
Paris : Galerie Vendôme
Paris : Musée du Montparnasse
Paris : Fondation Peugeot
Paris : Galerie Polka
Paris : Mairie du 7ème arrondissement
Lyon : Adel Gallery
Lille : Lille 3000
Megève : AAllard
Megève : Megève Tourisme
Sallanches : exposition Rotary au profit d’Haïti
2009
Paris : L’émoi de la photo (Fondation Peugeot)
Montreux (CH) : MAG (Montreux Art Gallery)
Genève (CH) : Galerie cimaise
Megève : MAD (salon international d’art contemporain)
Annecy : Centre Culturel Bonlieu
Thoiry : Holiday Inn Aéroport de Genève
Thoiry : Centre des deux mains
Megève : AAllard
Megève : Galerie temps des arts
2008
Chamonix, Martigny (CH), Courmailleur (IT) : Kora autour du Mont Blanc
Genève (CH) : Galerie cimaise
Annecy : MJC Novel
Saint Julien-en-Genevois : Rencontres photographiques du Genevois
Megève : Galerie temps des arts
2007
Megève : Médiathèque
Lausanne (CH) : Les galeries du cinéma
Lausanne (CH) : Le Java
Annecy : MJC Novel
Annecy-le Vieux : IUT, expo et conférence